PLAIES ET BOSS   Totalement protégé par sa hiérarchie, le «pédopsychiatre» Dr Calogero Morreale est une plaie pour ses patients. Avec ses collègues, c’est encore pire !

Le Dr Calogero Morreale sévit depuis deux décennies en Valais en tant que pédopsychiatre. Tous les témoignages recueillis depuis plusieurs mois concordent. Les familles concernées nous décrivent un praticien méprisant, sans aucune empathie. Il menace certains patients, en frappe d’autres, abuse de son autorité, humilie les parents.

Attitudes hautaines

Ses divers supérieurs, aujourd’hui le Dr Boris Guignet, hier Eric Bonvin, avant-hier Reinhard Waeber, connaissent bien son cas. Ils ne peuvent ignorer les doléances qui remplissent un classeur complet, rangé sagement sur une étagère au Service de psychiatrie psychothérapie de l’enfant de l’adolescent (SPPEA). Il n’y a pas que les familles qui dénoncent le Dr Calogero Morreale.

Lorsqu’on demande quelques explications à l’Hôpital Valais, le silence est bien sur de mise.

En interne, le personnel féminin en connait un bon rayon sur le Sieur. Qu’elles soient secrétaires, infirmières ou psychiatres, ces femmes subissent elles aussi des attitudes hautaines, des insultes ou de la diffamation. La seule collaboratrice qui n’a pas eu droit à ses sarcasmes mesure dans les deux mètres. Lorsqu’on demande quelques explications à l’Hôpital Valais, le silence est bien sur de mise.

Blâme ou pas?

On aurait voulu savoir si le Dr Calogero Morreale  avait bien reçu un blâme du de la Commission de surveillance des professions de la santé. Selon nos informations, celui-ci serait tombé suite à une séance avec une famille dont la fille avait été victime d’un exhibitionniste. «Elle en verra d’autres !», aurait commenté le Dr Calogero Morreale devant les parents sidérés. Comme les membres de cette Commission sont tenus au secret professionnel, les Valaisans n’ont pas accès à ce genre d’information

Pour ça, il faudrait avoir un titre… qu’il ne possède pas non plus.

La femme du Dr Calogero Morreale , a aussi été engagée en 2009, comme «psychologue» au sein des Institutions psychiatriques du Valais romand (IPVR). Elle ne possède pas de titre FSP et n’envisage pas de l’avoir. En tant que supérieur hiérarchique, Le Dr Calogero Morreale  devrait la superviser. Mais pour ça, il faudrait avoir un titre… qu’il ne possède pas non plus.

Accès interdit

Le Dr Calogero Morreale occupe une fonction de chef de clinique, ce qui normalement requiert un titre FMH.  Vu son «ancienneté», ses chefs valaisans, informés de cette carence, ne vont pas lui demander de terminer sa spécialisation. En plus et en théorie, il devrait entamer 150 heures de psychothérapie nécessaire à son obtention. Mais, bon, hein, pourquoi se compliquer la vie?

Les pédiatres refusent que ce soit lui qui assure les consultations de liaison.

Il n’y a pas que les collaboratrices en Valais qui ne peuvent plus encadrer le Dr N. A l’Hôpital d’Aigle, les pédiatres lui ont interdit l’accès à leur service. Ils refusent que ce soit lui qui assure les consultations de liaison.  Comme la hiérarchie valaisanne ne lève pas l’ongle d’un petit doigt pour agir, il reste une seule parade. En tant que patient, vous pouvez refuser d’être soigné par notre couple Morreale. Cela pourrait faire bouger les choses… au niveau de leur rendement aux sein des IPVR.

Joël Cerutti

Article paru le 26 octobre 2012 dans Vigousse. Depuis, à notre connaissance, RAS…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *